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11 bonnes raisons de Développer son Intuition |
Le terme Vision à Distance, Remote Viewing fut créé en 1974 par Russell Targ et Harold Puthoff, physiciens et chercheurs à l'Institut de Recherche de Stanford (SRI) en Californie.
Le Remote Viewing est la capacité de décrire à distance une « cible » qui peut être un lieu, un objet, un événement, une activité, une personne, n'importe où, qu'elle soit proche ou éloignée, sur terre ou sous terre, dans les airs ou dans les mers, ou encore plus loin, et à tous les temps, qu'ils soient passé présent et futur.
Les recherches sur la Télépathie de René Warcollier, ingénieur français, chimiste et président de l'IMI, Institut métapsychique internationale de 1950 à 1962 à Paris, ont inauguré la recherche en parapsychologie sur la télépathie aux États Unis grâce à son livre La télépathie traduit et diffusé sur le territoire américain par les premiers chercheurs dans ce champ.
Les discussions étaient intenses entre deux universités, Standford et Princeton, avec des scientifiques et universitaires, le PEAR (5) à Princeton et le SRI à Standford. Même le gouvernement investit 10 millions de dollars pour la recherche en Remote Viewing en 1970.
Le Dr Russell Targ et le Dr Hal Puthoff en 1972, fondèrent un programme de recherche sur les capacités parapsychiques au Standford Recherche Institute (SRI) en Californie, une commande de la CIA. Le Pr. Robert G. Jahn a fondé le PEAR (Laboratoire Princeton Engineering Anomalies Research). Pour le Dr Russell Targ, le Remote Viewing est moins performant pour lire le futur.
Ils ont étudié principalement la vision à distance d'un lieu et la précognition, ainsi que le voyage astral et par la suite le diagnostic médical. Ils sont arrivés à la compréhension que la Conscience est non locale, c'est à dire en dehors du temps et de l'espace et illimitée dans le temps et l'espace.
Ils ont travaillé avec de grands médiums, comme Pat Price, ancien commissaire de Police à la retraite, qui avait la faculté rare de lire psychiquement des mots écrits à distance, Et Joe McMoneagle, un célèbre voyant très doué qui a travaillé pour les services secrets des USA pour le SRI comme espion psychique. Il a pu décrire des lieux à distance. Aussi Ingo Swann, artiste et médium, Hella Hammid, photographe. Laura Day était une amie de Hella Hammid, et cette dernière était meilleure en remote viewing qu'en prédiction du futur, tandis que Laura Day est plus précise dans les prévisions du futur qu'en vision à distance.
Il y a 4 champs d'application pour la vision à distance – l'évaluation – la localisation – le diagnostic médical – et l'anticipation. Le remote Viewing est utilisé pour des stratégies, prendre des décisions, s'orienter dans la bonne direction.
Selon Ingo Swann, la mémoire, l'analyse mentale et l'imagination « sont des ennemis de la vision à distance », ils sont des bruits mentaux qui agissent comme interférences.
Je vous invite à vous renseigner sur les diverses expériences que le SRI a effectuées et les applications qui ont suivi, comme le projet Stargate, l'archéologie intuitive, la collaboration avec la police. Pour aller plus loin, vous pouvez lire le livre de Stephan A.Schwartz, Ouverture sur l'Infini ainsi que les livres de Joe McMoneagle. Vous y trouverez des exercices plus approfondis et de nombreux exemples de description de cible à distance.
Dans le Remote Viewing, il est possible de se projeter dans la cible et de devenir la cible ; de la toucher, la prendre dans ses mains s'il s'agit d'un petit objet ; il est possible aussi de survoler la cible, de la voir à distance dans les airs. J'ai suivi un atelier de remote viewing appliqué à la voyance avec Paul O'Connors, spécialiste du remote viewing qui m'a transmis la méthode.
Les exercices qui suivent vous sont donnés dans un but ludique et amusant pour développer votre intuition à capter une cible cachée, et affiner vos perceptions des formes et des ambiances.
Pour s’entraîner
Faites des lots de 10 photos très différentes.
Quelques idées de photos : un moulin, une aciérie, une bobine de fil avec une aiguille, un site archéologique, un centre commercial, une chute d'eau, un bateau de croisière, un navire nucléaire, une fleur, un mille feuille.
Vous pouvez utiliser des cartes postales que vous mettez dans une grande enveloppe. Puis vous choisissez une carte que vous mettez dans une enveloppe sans la regarder biensûr. Attention de ne pas utiliser des photos de magazines avec une photo en recto, car vous pouvez recevoir des informations sur cette photo cachée. Une autre manière, est de demander à un ami de choisir une image sur internet ou ailleurs qui vous servira de cible.
Sur le site Target Practice (remote-viewing.com) vous trouverez 120 cibles cachées à décrire.
Pour réussir à décrire une cible, il faut mettre de côté les bruits mentaux, les parasitages de l'esprit conscient que sont les pensées, les souvenirs, les analyses, les suppositions et déductions, les inquiétudes, les émotions. C'est la partie la plus délicate en vision à distance, savoir trier dans le lot des informations que vous recevez et les différencier du bruit mental.
Les images mentales claires et lumineuses, statiques, sont en général erronées, car c'est notre esprit conscient qui les invente. Les informations visuelles sont plus profondes quand elles émergent de la partie inconsciente du cerveau. Les vraies informations sont souvent floues, vagues, indistinctes, comme des souvenirs à moitié mémorisés que nous n'avons pas eus auparavant.
Dans l'exercice suivant, vous allez décrire la cible selon sa localisation en suivant le processus du remote veiwing. Quand vous aurez votre lot de photos, vous en choisirez une en gardant les yeux fermés, pour la mettre dans une enveloppe. Vous suivrez le même processus et découvrirez la photo à la fin de l'exercice. Prenez votre temps pour faire cet exercice, entre 10 et 15 minutes. Lisez une première fois l'exercice avant de le démarrer.
Source - Institut Noétic Sciences - http://psiresearch.com/
Décrire la cible à partir des coordonnées suivantes : Latitude 48°, 51' Nord ; Longitude 2°, 17' Est.
Notez en haut et à droite de votre feuille, la date et l'heure du début de la session.
Partagez votre feuille en deux parties. La partie à gauche sert à noter vos impressions intuitives, et la partie à droite sert à noter les bruits mentaux.
Faites plusieurs lentes et profondes respirations, détendez tout votre corps. Entrez dans l'état intuitif, débranchez de l'analytique et de la raison. Amenez votre attention sur la cible.
En remote viewing, il se peut que vous obteniez les premières informations au bout de 3 à 5 minutes, ne forcez pas le processus. Soyez souple dans l'attention que vous posez sur votre cible.
Supposez que vous puissiez la capter et que vous la connaissiez déjà.
Arrondis, arcs
Plat, sans relief
Carré, angle
Motifs répétés
Points, contours
Nuageux, liquide, vapeurs
Remarquez les lignes et les formes de vos impressions, dessinez les. Ces informations passent par votre corps, les dessins se font de manière instinctive.
Ne cherchez pas à découvrir l'image globale, mais dessinez une partie.
Il est important de faire des croquis au fur et à mesure de vos perceptions. Souvent ils n'ont pas de sens pour vous mais sachez qu'ils représentent une partie précise de la cible. Les informations sont fragmentaires, et une fois l'image révélée, elles auront plus de sens.
Éléments |
|
Degré |
|
Eau |
aucun |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
important |
Personne |
aucun |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
important |
Plantes |
aucun |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
important |
Nourriture |
aucun |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
important |
Animaux |
aucun |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
important |
Température |
froid |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
chaud |
Type de scène |
artificiel |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
naturel |
Mouvement |
aucun |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
dynamique |
Localisation |
intérieur |
1 – 2 - 3 – 4 – 5 |
Extérieur |
Quelles sont vos sensations ? Y a t-il de l'eau ? De la terre ? Est ce que l'image décrit une scène à l'intérieur ou à l'extérieur ? L'image était elle plutôt claire ou plutôt sombre ? Que percevez vous comme mouvement ?
Quelles sont les couleurs de la cible ? Que voyez vous d'autres ? Que ressentez vous concernant cet endroit ?
Que voyez vous ? Qu'entendez vous ? Que ressentez vous ? Quels sont les odeurs ? Quel est le goût dans votre bouche ? Quelle est l'ambiance ? Que se passe t-il autour de la cible ? Avec qui est elle en relation ?
Ensuite découvrez la cible sur le lien suivant. Comparez vos impressions avec l'image. Intuition and Co, le blog : La cible en remote viewing (intuitionkalunga.blogspot.com)
Vous pouvez suivre ce processus avec une photo dans l'enveloppe et comparez vos impressions avec l'image.
Vous avez les 4 étapes pour décrire une cible, amusez vous bien.
Pour aller plus loin :
Des formations faites sur mesure, sérieuse et ludique. En découvrant vos trésors intérieurs, vous serez plus à même de vous diriger dans la vie, de retrouver votre puissance de joie et de vous exprimer librement.
Écrit par Leonardo Vintiñi, pour Epoch Times
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Elle suggère que nous pourrions avoir la capacité de percevoir des stimuli impossibles à détecter, même avec une technologie de pointe.
Esprit pur, il existe à jamais sur le plan où toutes choses se situent dans l'universel « ici » et l'éternel « maintenant ». Il peut donc donner à l'esprit inférieur, qui ne peut les connaître, des informations sur des événements lointains ou à venir.
L'absence de conditions temporelles et spatiales donne à l'esprit subjectif un pouvoir de suggestion de perception illimité, puisque tout ce concentre pour lui dans le présent.
On peut se demander pourquoi l'esprit objectif n'est pas constamment au courant de ces perceptions : ce serait certainement le cas s'il était assez clairvoyant pour discerner les indications que lui donne l'esprit subjectif : or la science mentale se propose précisément de développer cette faculté.
Si nous admettons que l'individualité tout entière repose sur l'esprit subjectif, nous reconnaîtrons sans peine son action dans certaines impulsions apparemment spontanées de l'esprit objectif, auquel le subjectif indique la bonne voie à l'insu de notre conscience.
En cas d'urgence, ou lorsque, pour une raison inconnue, l'esprit objectif est en rapport étroit avec le subjectif, la voix intérieure se fait parfois plus insistante et plus distincte. Soyons y alors attentifs ; la place me manque pour en donner des exemples, mais le lecteur a sans doute fait maintes fois l'expérience.
Je n'insisterais jamais trop sur la nécessité de comprendre et de suivre les avis de l'intuition, tout en admettant qu'il est souvent difficile de ne pas confondre la voix intérieure avec une rêverie sans fondement.
L'auteur de ses lignes peut déduire les principes suivants de son expérience personnelle : quelles que soient les apparences en faveur d'une certaine ligne de conduite, si un sentiment persistant nous la déconseille, nous découvrirons dans la majorité des cas que les arguments de l'esprit objectif, même s'ils semblent se justifier par des faits connus, pèchent par l'ignorance d'autres faits, encore inconnus, mais dans la faculté intuitive est déjà instruite.
D'autre part, notre toute première impression sur un sujet quelconque est généralement correcte. L'esprit objectif ne l'ayant pas encore discute, elle est semblable à la surface d'un lac reflétant la lumière d'en haut ; mais après l'intervention d'un jugement objectif basé sur les apparences, nous ne voyons plus que le reflet de ces apparences et l'image initiale se brouille rapidement.
La première impression est fugace nous devons donc l'observer avec soin et l’inscrire dans notre mémoire, afin d'en faire une pierre de touche pour les arguments divers qui surgiront par la suite sur le plan objectif.
L'action de l'intuition est trop intérieure pour être fixée en des règles rigides. La meilleure méthode consiste sans doute à noter tous les cas particuliers à mesure qu'ils se produisent et de rapporter tout ce qui concerne l'intuition au principe général de la Loi d'attraction, en se souvenant de ce qui a été dit sur la réciprocité d'action entre cette loi et le caractère personnel 'ou « soi-ité) de l'Esprit universel.
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Baruch Spinoza |
"Le troisième genre de connaissance progresse de l'idée adéquate de l'essence des choses ; et plus nous comprenons les choses de cette façon, plus nous comprenons Dieu ; et par suite la suprême vertu de l'esprit, c'est-à-dire, la puissance ou la nature de l'esprit, autrement dit son suprême effort, c'est de comprendre les choses par le troisième genre."Spinoza dans le Traité de la réforme de l'entendement, présente 4 approches complémentaires de tous les modes de perception :
I. Il y a une connaissance par ouï-dire, c'est-à-dire : librement identifiée et qualifiée par chacun.II. Il y a une perception dite « empirique », par laquelle, éprouvant une sensation ou un sentiment communément partagés par d'autres individus, nous le fixons comme « acquis ». Cette perception n'est pas élaborée par notre entendement, mais elle est néanmoins validée dans la mesure où aucun fait contradictoire ne lui paraît opposable.III. Il y a une perception dite « déductive », qui consiste à conclure de manière cohérente et rationnelle qu'un fait observé s'est produit. Le raisonnement nous mène alors à clarifier un principe, mais pas l'origine de ce dernier.IV. Enfin il y a une perception dite « essentielle » ou « élémentaire », en vertu de laquelle nous saisissons l'essence même de la chose perçue. Percevoir cette chose revient donc, ici, à en percevoir l'essence ou principe premier.»
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Kant |
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Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling |
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Victor Hugo |
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L'intuition est l'inspiration lumineuse des poètes, la puissance inconnue guidant dans l'invisible. |
Qu’est-ce que l’intuition ? Est-ce que l’intuition prouve quelque chose ? Vous qui m’interrompez, vous êtes-vous parfois replié en vous-même, plongeant vos yeux dans votre propre mystère, songeant et sondant ? Qu’avez-vous vu ? Une immensité. Une immensité, noire pour quelques-uns, sereine pour quelques autres, trouble pour la plupart. L’obscurité, dit Pyrrhon, la splendeur, dit Platon. En dehors de ces deux songeurs augustes, situés aux deux points extrêmes de la spéculation philosophique, presque tous les penseurs qui se recueillent et qui méditent aperçoivent en eux-mêmes (c’est-à-dire dans l’univers, car l’homme est un microcosme) une sorte de vide d’abord terrible, toutes les hypothèses des philosophies et des religions superposées comme des voûtes d’ombre, la causalité, la substance, l’essence, le dôme informe de l’abstraction, des porches mystérieux ouverts sur l’infini, au fond, une lueur. Peu à peu des linéaments se dessinent dans cette brume, des promontoires apparaissent dans cet océan, des fixités se dressent dans ces profondeurs ; une sorte d’affirmation se dégage lentement de ce gouffre et de ce vertige. Ce phénomène de vision intérieure est l’intuition.
Je plains le philosophe qui dédaigne l’intuition. L’intuition est à la raison ce que la conscience est à la vertu : le guide voilé, l’éclaireur souterrain, l’avertisseur inconnu, mais renseigné, la vigie sur la cime sombre. Là où le raisonnement s’arrête, l’intuition continue.L’escarpement des conjectures ne l’intimide pas. Elle a de la certitude en elle comme l’oiseau. Dites donc à une hirondelle : prends garde, tu vas tomber ! L’intuition ouvre ses ailes et s’envole et plane majestueusement au-dessus de ce précipice, le possible. Elle est à l’aise dans l’insondable ; elle y va et vient ; elle s’y dilate ; elle y vit. Son appareil respiratoire est propre à l’infini. Par moments, elle s’abat sur quelque grand sommet, s’arrête et contemple. Elle voit le dedans.